À l’occasion des 16 jours d’activisme, la fondation Kadija Bah en collaboration avec l’ONFPP, organise des formations sur la prévention des VBG en milieu professionnel, du 27 novembre au 09 décembre, au Centre Culturel Franco-Guinéen (CCFG).
Kadija Bah, présidente de la Fondation Kadija Bah pour l’éducation des jeunes filles et femmes, justifie ici son initiative. « Déjà on est en train de célébrer les 16 jours d’activisme qui ont commencé depuis le 25 novembre. Chaque organisation de la société civile mène des actions pour sensibiliser contre les VBG. Donc nous, nous allons sensibiliser dans le milieu professionnel, parce que il y’a beaucoup de violences basées sur le genre dans ce milieu là dont on n’en parle pas. Les violences basées sur le genre, ce n’est pas que le viol, pas que les violences physiques, nous avons les violence psychologiques, les violences sociales, les violences économique, que les femmes subissent et n’on en parle pas. Donc j’invite les gens à participer à cette formation pour qu’ils soit outillés afin de pouvoir identifier les violences et les reconnaître comme des violences. Connaître leurs droits et savoir comment dénoncer ces violences. » Dit-elle.
Kadiatou Touré, journaliste reporter à la RTG2, Présidente de l’Association des Femmes Journaliste de Guinée, salue l’initiative. « On retient beaucoup des choses dans cette formation, mais l’essentiel c’est sur la communication non verbale sur les VBG. J’avoue que c’est un élément nouveau que je viens de découvrir, parce vous savez les violences, on a tendance à les dénoncer de façon très violente aussi et ce qui ne marche pas plus souvent. Donc penser à une communication beaucoup plus douce pour dénoncer les cas des violences là, ça peut beaucoup aider sur les violences basées sur le genre. » Affirme cette bénéficiaire.
Sow Ibrahima Sékou est consultant formateur, il confie que « c’est dans le cadre des 16 jours d’activisme sous l’initiative de la fondation Kadija Bah, que nous avons sollicité de mobiliser 300 personnes pour leur donner des connaissances sur les VBG. Vous savez que les violences basées sur le genre vont à l’encontre des droits de l’Homme, et plus souvent les gens pensent que les violences se limitent au viol, alors qu’il y’a beaucoup de formes de violences. »
À noter que cette formation va toucher 300 personnes pour la sensibilisation sur les violences basées sur le genre.
Idiatou Bella Diallo