Dans le cadre des 16 jours d’activisme, l’ONG AMALI a lancé une série de sensibilisations pour lutter contre les violences basées sur le genre, en se concentrant particulièrement sur les violences conjugales et le viol. Ce mercredi 4 décembre, un court-métrage intitulé WAMALI a été projeté à la maison des jeunes de Nongo, réunissant une audience variée composée d’hommes, de femmes, de jeunes et de personnes âgées pour discuter des conséquences de ces fléaux sociaux.
Cédric Bahi, chef de Coopération à l’ambassade de Belgique, a ouvert la rencontre avec des mots inspirants : « Cette activité s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme. Cet engagement est en lien avec la politique étrangère de la Belgique, qui met les droits humains et la protection des droits humains au centre de sa politique. Nous sommes contents de voir beaucoup de jeunes visages car le futur c’est à vous. Merci de nous avoir rejoint aujourd’hui, afin de réfléchir ensemble, de débattre ensemble et de stimuler un changement positif. »
Houray Bah, présidente de l’ONG AMALI, a expliqué que le documentaire WAMALI représente un appel à une prise de conscience collective face à la recrudescence des violences faites aux femmes. Elle a souligné l’importance d’impliquer des personnes issues des communautés : « Le documentaire WAMALI est un appel à une prise de conscience collective, face à la recrudescence des violences faites aux femmes. Souvent, les sensibilisations se font auprès des personnes instruites dans les universités et les institutions. Cette fois-ci, on a essayé d’impliquer des personnes qui se trouvent dans nos communautés parce que c’est là que ces violences se déroulent. »
La rencontre a servi de plateforme d’échange d’idées pour éradiquer ces maux. Fodé Moussa Soumah, un participant engagé, a ajouté : « Il est primordial pour nous d’encourager et de multiplier ces genres de rencontres, permettant de sensibiliser la population. Nous savons qu’il y a aujourd’hui plusieurs femmes dans nos communautés victimes de violences conjugales mais qui n’osent pas dénoncer. À travers ce genre de sensibilisation, on pourra aider ces femmes à trouver des voies et moyens pour dénoncer. »
L’ONG AMALI continue de jouer un rôle essentiel dans la lutte contre les violences basées sur le genre, en mobilisant les communautés et en favorisant le dialogue. Grâce à des initiatives comme celle-ci.
Hawa Soumah