Discriminations, viols, violences conjugales, inégalités, injustice, sont entre autres les violences dont les jeunes filles et femmes sont victimes dans le monde en général et en Guinée en particulier.
À la question de savoir si les droits des femmes sont respectés en Guinée ? Notre reporter est allé rencontrer quelques étudiantes à l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC de Kountia), ce lundi 13 mars 2023. Ces étudiantes rencontrées se sont exprimées sur la question avant de faire une recommandation au gouvernement de la transition.
Bernadette Lamah, étudiante, estime que c’est la société qui empêche certaines victimes de violences d’exprimer leur affection. C’est pourquoi elle invite l’Etat d’agir.
« Les droits des femmes en Guinée d’une part, je peux dire qu’ils sont respectés et d’autres part je dirai que ce n’est pas respecté. Parce que, quand nous prenons les cas de viols sur les mineures, la justice fait sont travail d’une part et d’autre part c’est la société qui empêche les victimes de dire ce qu’elles ressentent. Il y a certaines femmes qui sont victimes de viol ou de violences conjugales. Mais à un certain niveau, elles n’arrivent pas à s’exprimer car la société les empêche. Sur ce, l’Etat doit essayer d’empêcher la société à s’immiscer dans l’affection des gens. » Affirme-t-elle.
Quant à cette autre étudiante, Kadiatou Bachir Diallo, elle interpelle le président de la transition à revoir les lois et impliquer les femmes dans la transition.
« Il faut avouer que dernièrement on considère un peu plus la femme qu’avant. Moi, je me suis dis que le combat des féministes ça se voit et ça se récent dans la société, parce qu’on commence à s’imposer et j’aime bien cela. Le seul mot que j’ai à dire à ce gouvernement, c’est juste d’améliorer du côté des droits des femmes, parce que déjà il y’a un effort. Donc, de respecter les femmes et de revoir les textes de lois et impliquer les femmes dans cette transition. » Dixit Kadiatou Bachir Diallo.
Moussa Konaté pour actu-elles.info