Cette Année marque le 28eme anniversaire de la liberté de la presse. En Guinée cette liberté est loin d’être effective. Des journalistes se sont exprimé-es au micro de Love Fm.
Haoulatou Sow explique comment sont traités les journalistes et lance un appel aux associations de presse. « Les journalistes ne sont pas traités sur la base de la loi L002, il y’a eu beaucoup de journalistes qui on été traduits en justice pour des faits qui ne méritaient même pas d’être devant les juridictions. Donc la liberté de la presse est encore loin d’être une réalité dans notre pays.» Dit-elle avant de continuer en ces termes « il y’a peu de journalistes que se spécialisent dans les investigations, parce que tout simplement ils n’ont pas accès aux informations publiques. Il y’a beaucoup de difficultés sur le terrain qui me poussent donc à dire qu’on ne peut pas parler de liberté de presse en Guinée. »
Haoulatou Sow interpelle les décideurs pour que la Guinée puisse vivre la liberté de la presse les mois et années à venir. « Au ministère de la justice, aux associations de presse, prenez des dispositions afin que les journalistes qui ont des difficultés avec la loi, puissent être jugés sur la base de la loi L 002. »
Cet autre journaliste aussi demande à ce que la loi L 002 soit respectée dans son pays. « On ne peut pas passer par 1000 chemins pour faire respecter une loi qu’on a adopté ensemble, parce qu’on dit que c’est un État de droit et ce sont les législateurs qui ont mis en place cette loi. Donc si on essaie de respecter cette loi on ne peut pas passer par deux voix pour dire quoique ce soit aux citoyens. » Rappelle Mamadou Siradjo Diallo.
En Guinée, le ministre de l’information et de la communication, a choisi comme thème pour ce 03 mai «liberté et responsabilité des médias dans le traitement de l’information.» Espérons donc que ce thème soit une réalité!
Amina Jallow