Kadiatou Touré communément appelée Kadi Touré, est née en Guinée, elle y a fait toutes ses études et ses expériences professionnelles. Elle a reçu le prix Ulrich Wickert pour les droits de l’Enfant le 28 septembre 2017, en Allemagne.
Journaliste à la RTG depuis près de 10ans, Kadi est célibataire sans enfants, l’une des journalistes guinéennes les plus actives sur le terrain.
« Produit guinéen » d’après elle, Kadi a fait sa maternelle à Pita, une préfecture de la Guinée, elle est venue à Conakry pour faire son primaire au groupe scolaire Nongo Unité. Kadi Touré a eu son examen d’entrée en septième à l’école Koffi Annan, toujours à Conakry. Elle retourne encore à Nongo Unité où elle a eu son brevet. Elle a fait son lycée à Billy Ecole, de là Kadi a été orientée en Journalisme, à l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication ISIC, de Kountia.
Pendant qu’elle faisait l’université elle a fait des « petits stages ». Kadi a commencé par le groupe de presse le Lynx la Lance, où elle a fait au moins deux ans avant de se retrouver à la RTG. Spécialisée en audiovisuelle, elle a été orientée par son université à la RTG pour faire son stage.
Le journalisme est une passion, un rêve pour elle, car depuis toute jeune elle lisait les poèmes dans les activités de ses différentes écoles.
Kadiatou Touré a fait son premier article en juillet 2007, quand elle faisait sa première année à l’université, c’était pour le journal le Lynx. Elle a donc commencé le journalisme en cette année.
A part le Lynx et la RTG, Kadi a collaboré avec d’autres medias. Elle a aussi une expérience qu’elle a reçue avec un journal qu’ils avaient réalisé à l’ISIC en 2008. Elle était d’ailleurs la rédactrice en chef de ce journal qui s’appelait «entre mer et terre».
Kadiatou Touré est journaliste mais elle a choisi de se lancer dans l’aventure des documentaires. Mlle Touré a donc deux documentaires qui l’ont couté deux grands prix, l’un national et l’autre international. En 2012 Kadi a réalisé le documentaire sur « les enfants dans les mines en Haute Guinée », qui lui a couté le prix Hadiatou Sow, un prix décerné par une ONG guinéenne qui fait la promotion du journalisme féminin. Elle a aussi fait un autre film documentaire sur « l’excision en Guinée Forestière », qui lui a couté un prix international décerné en Allemagne, le prix Ulrich Wickert, ce qui fait d’elle l’une des meilleures journalistes dans le monde.
Kadi Touré estime que dans le métier de journalisme, aucun reportage, aucun programme n’est réservé aux hommes. Elle se dit que tout ce que l’homme fait une femme peut le faire.
Aminata Diallo