Qui est Kamala Harris, la première femme vice-présidente des États-Unis ?

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Joe Biden ayant été élu président des États-Unis après avoir battu Donald Trump, Kamala Harris sera dès le 20 janvier prochain la nouvelle vice-présidente des États-Unis, rapporte fr.news.yahoo.com. Qui est donc cette femme décrite comme une grande combattante ?

Kamala Harris et Joe Biden (crédit photo Google)

La sénatrice Kamala Harris se rêvait la première présidente des Etats-Unis à 55 ans. Ce 7 novembre, selon bfmtv.com, la colistière de Joe Biden en devient la première vice-présidente noire du pays.

Une pionnière. Kamala Harris avait été la première procureure noire de Californie, puis la première femme originaire d’Asie du Sud à entrer au Sénat à Washington. À 56 ans, la colistière de Joe Biden est désormais la première femme vice-présidente des Etats-Unis.

Kamala Harris (crédit photo Google)

Fille d’un père jamaïcain, professeur d’économie, et d’une mère indienne, chercheuse spécialiste d’un cancer du sein, Kamala Harris a passé sa jeunesse à Oakland, en Californie, baignée dans la lutte de ses parents immigrés pour les droits civiques. Elle rejoint ensuite l’université Howard à Washington, fondée pour accueillir les étudiants afro-américains en pleine ségrégation.

Kamala Harris (crédit photo Google)

Cette grande ambitieuse, bien décidée à faire « bouger les choses« , s’illustre dans une carrière digne des plus beaux « rêves américains ». En 2004, elle devient la première femme noire procureure à San Francisco. Un poste qu’elle occupe pendant huit ans avant d’être élue à deux reprises procureure générale de la Californie. Elle devient ainsi la première femme, et la première personne noire à diriger les services judiciaires de l’État le plus peuplé du pays.

En janvier 2017, elle quitte la Californie et prête serment au Sénat, à Washington, s’inscrivant comme la première femme originaire d’Asie du Sud et la deuxième sénatrice noire de l’Histoire du pays.

En 2019, elle essuie sa première déconvenue. La sénatrice se rêve première femme présidente des États-Unis et se porte candidate aux primaires démocrates. Mais elle doit se retirer en décembre, faute de moyens financiers. Elle se ralliera en mars à Joe Biden et finit par être la première femme vice-présidente des États Unis.

Tout au long de sa carrière, Kamala Harris s’est illustrée dans des combats pour plus de justice et d’inclusion aux Etats-Unis. Lorsqu’elle était procureure de San Francisco, elle s’était ainsi opposée à une modification de la constitution californienne limitant le mariage à deux personnes de sexe opposé. Comme procureure de la Californie, elle avait lutté contre les mauvais traitements dans les prisons et obligé les forces de l’ordre à suivre des formations sur les discriminations.

En tant que sénatrice, elle s’est fait connaître pour mener des auditions d’une grande fermeté, notamment face à Brett Kavanaugh, juge à la Cour suprême, accusé d’agressions sexuelles.

Kamala Harris (crédit photo Google)

Pour autant, son bilan est souvent critiqué. L’aile gauche du parti démocrate la juge souvent trop répressive, mettant notamment en avant ses positions dures sur la punition de petits délits, qui pénaliseraient les minorités. On lui reproche aussi régulièrement de ne pas avoir pris position sur une proposition de loi voulant rendre systématiques les enquêtes indépendantes quand un policier fait « usage de la force mortelle« .

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