La semaine dernière, l’assemblée nationale a procédé à la révision du code civil guinéen. La validation de la polygamie est l’une des lois votées par les représentants du peuple. Cette dernière a suscité des polémiques sur les réseaux sociaux.
Présente à cette session, honorable Mariama Tata Bah du groupe parlementaire des libéraux démocrates, trouve cette adoption d’un non évènement, rapporte actualitefeminine. « Il y’ a les gens qui tournent autour d’un seul point pratiquement, or ce n’est pas le seul point qui figure dans ce code. Ce qui fait couler les salives c’est au niveau de ce problème de polygamie, moi je pense que c’est un non évènement, à partir du moment qu’il y’a une précarité qui ne dit pas son nom dans nos différents Pays en Afrique, pas en Guinée seulement. Donc nous devons nous préoccuper sur autre chose, » dit-elle.
Pour la députée, une mauvaise lecture de la loi sur la polygamie se fait constater auprès de la population guinéenne. « Il est dit dans ce code que maintenant les hommes peuvent se marier à trois femmes, à quatre ou deux, les gens ont abusé, il n’est pas dit obligatoirement de se marier, mais c’est si le couple veut, c’est à dire moi étant femme j’ai vu quelqu’un qui veut m’épouser c’est à nous deux de nous comprendre, est ce que je vais accepter de vivre avec toi si tu voudrais un jour épouser une deuxième femme » précise-t-elle.
Ce nouveau code ne connaît pas que l’adoption de la polygamie qui crée des remous dans la cité, mais un avantage énorme s’y trouve, selon actualitefeminine. « Pour les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou-bien hors mariage, ils ont droit à l’héritage du père, c’est déjà un point. Dans ce même code il est dit quand tu te maries à un homme qui ne fait pas d’enfants, tu as droit au moins à un huitième héritage, là aussi c’est normal, » expliqué Mme Tata.
D’après elle, ce code risque de créer des problèmes dans les différents ménages C’est pourquoi elle invite guinéennes et guinéens à la bonne lecture et à la traduction de ce code dans les différentes langues nationales.