Le nouveau président des États-Unis a tenu à souligner le soutien indéfectible de sa famille, en particulier celui de Jill, son épouse depuis plus de quarante ans.
Dans son tout premier discours aux Américains depuis l’annonce de sa victoire, le 46e président des États-Unis Joe Biden s’est posé en rassembleur lors d’un discours à Wilmington, dans le Delaware. « Je vous promets de ne pas être un président qui divise mais qui unit« , a-t-il déclaré, samedi 7 novembre, quelques heures après sa victoire contestée par Donald Trump.
Remerciant ceux qui l’ont élu, l’ancien vice-président de Barack Obama a tenu à rendre hommage à sa famille et en particulier son épouse Jill, qui partage sa vie depuis plus de quarante ans. « Comme je l’ai dit à maintes reprises, je suis le mari de Jill. Et je ne serais pas là sans son amour et sans le soutien inébranlable de Jill, de mon fils Hunter, et d’Ashley, ma fille. Et celui de leurs conjoints et de tous nos petits-enfants, et de tout notre famille. Ils sont chers à mon cœur.«
Dans la suite de son discours, Joe Biden s’est félicité que Jill devienne la première dame des États-Unis. « Jill est une maman, une maman de militaire, une enseignante. Elle a consacré sa vie à l’éducation, mais enseigner n’est pas seulement ce qu’elle fait, c’est vraiment ce qu’elle est« , a-t-il assuré devant une foule de supporteurs réunis à Wilmington, dans le Delaware, pour célébrer sa victoire. « Pour les enseignants américains, c’est un super jour pour vous tous : vous allez en avoir une à la Maison-Blanche, et Jill va faire une grande première dame, je suis si fier d’elle.«
Le futur président des États-Unis sait aussi qu’il peut bel et bien compter sur sa colistière, Kamala Harris « J’aurai l’honneur de servir avec une fantastique vice-présidente que vous venez d’entendre parler : Kamala Harris qui entre dans l’histoire en tant que première femme, première femme noire, première femme d’origine sud-asiatique, première fille d’immigrants jamais élue dans ce pays. Ne me dîtes pas que ce n’est pas possible aux États-Unis. C’est trop tard. Et ce soir, on pense à tous ceux qui se sont battus si dur pendant de nombreuses années pour y arriver.«
Appelé à gouverner dès janvier un pays divisé, Joe Biden n’a pas manqué de tendre la main aux partisans du président Donald Trump qui n’a pas encore concédé la victoire : « Je comprends votre déception. Mais, maintenant, donnons-nous une chance. Il est temps de mettre de côté la rhétorique enflammée, d’apaiser le climat, de se voir de nouveau, de s’écouter de nouveau.«
Source madame.lefigaro.fr