Le programme « Compétences Pour Demain CPD », a été lancé hier mardi 25 août à Conakry, dans le quartier Kobaya. Il vise à soutenir et accompagner les jeunes en général et les femmes en particulier, à travers le Laboratoire d’Innovations Sociales LABIS.
Le programme CPD est réalisé par le consortium Solidarité Laïque et Aide et Action, en partenariat avec des organisations de la société civile d’Afrique Subsaharienne et française. Il a été lancé en Guinée, dans la maison des jeunes de Kobaya ce 25 août en présence de plusieurs organisations jeunes, des autorités locales notamment le chef du quartier de Kobaya, un vice maire de la commune de Ratoma, un représentant du ministère de la jeunesse, et les responsables de Aide et Action ainsi que d’autres invité.es.
Ce programme vise à « contribuer à trouver des solutions nouvelles sur l’autonomisation des jeunes des zones périphériques des grandes villes, tout en prenant en compte les problématiques liées à cet environnement. » Ainsi, il est axé sur l’employabilité et l’engagement citoyen. Le programme CPD couvre six pays africains, le Burkina Faso, le Benin, la Guinee, le Mali, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
Pour la Guinée et d’ailleurs les 5 autres pays, les femmes sont les plus visées, elles représentent les 52% de la cible.
Mady Diwando, coordinateur du LABIS, nous explique pourquoi il y a plus de femmes visées dans ce programme. «C’est parce que dans tous ces pays, les femmes sont majoritaires. Donc si on prend cette proportion, on travaillera forcément avec plus de femmes que d’hommes. Aujourd’hui si on mise sur la femme, on espère qu’on peut réussir le changement. C’est une tendance aussi qu’on veut renverser, il ne faut pas reléguer les femmes et les jeunes au second plan. C’est pourquoi on veut donner aux femmes le premier rôle à jour dans ce programme,» dit-il.
Pour Diariatou Diallo, chargée de mission engagement citoyen du LABIS, « c’est vraiment important qu’on valorise la femme parce que nous avons du potentiel, nous avons du talent. Il faut qu’on amène les femmes à oser initier, s’exprimer, être devant les hommes et dire oui qu’elles aussi sont capables. C’est une discrimination positive, je crois que les hommes vont l’accepter. » Précise-t-elle.
Aminata Diallo