Djénabou Diallo est professeure de français, cheffe des programmes de la radio rurale de Fria, présidente de l’association de Défense des droits des femmes de Fria. Mariée et mère de cinq enfants dont un garçon, elle lutte contre une maladie qui pourrait la vaincre si rien n’est fait immédiatement.
Depuis 2008, une maladie cardiaque a été décelée chez elle. « A l’époque on m’a parlé d’un rétrécissement mitral, mais le cardiologue avait dit que seule une intervention chirurgicale peut corriger ce rétrécissement et qu’en attendant je peux prendre des médicaments, » a-t-elle dit.
De continuer, elle précise ceci, « depuis lors je fais tous les six mois un contrôle mais franchement mon médecin ne me disait pas si la maladie évolue ou pas. Il me faisait changer de médicaments seulement. Ces derniers mois je me sentais très fatiguée malgré que je prends des médicaments, au moindre effort je suis essoufflée. »
Djenabou a donc été voir son médecin, qui lui a dit de refaire un bilan. Pour l’échographie du cœur, « il m’a orienté vers une clinique privée. C’est le cardiologue de cette clinique qui m’a dit que mon cœur est en mauvais état puisque la valve mitral est devenue trop serrée de telle sorte que si une intervention chirurgicale n’est pas vite faite ma vie est en danger, » affirme-t-elle.
D’après notre consœur, c’est après cela que son médecin l’a confirmé en lui disant qu’il n’a pas voulu l’effrayer, parce qu’il sait que c’est une chirurgie qui coûte très cher et qu’elle n’a pas ces moyens. Néanmoins, il a reconnu qu’une intervention immédiate est nécessaire et a fait le rapport médical pour lui permettre d’être évacuée, nous dit-elle.
Son époux toujours au près d’elle, la soutien dans tout. « Mon époux Mr Gueye Mamadou m’a proposé de refaire cette écho dans un autre centre plus réputé. Ce qui fut fait et là aussi la conclusion a révélé que je souffre d’une polyvalvulopathie, c’est à dire que j’ai deux valves en mauvais état qui doivent être immédiatement changées. Et que cela est causé par un rhumatisme aigu, » explique Djenabou Batco.
De savoir si elle a des soutiens financiers, elle nous confie qu’ils ont frappé à plusieurs portes, des ministères, des personnes ressources, des citoyens lamda soit par messenger Facebook, soit par correspondance officielle ou de façon verbale, mais pour le moment aucune grande porte ne s’est ouverte.
Mais qu’à Fria sa ville natale, ses amis journalistes, la société civile et les membres de son ONG, ont mis une commission de quête en place mais compte tenu de la situation économique de la cité, ça ne bouge pas puisqu’il s’agit de 155.000.000 de francs guinéens.
Tout de même, « je salue la bravoure de cette commission qui ne désarme pas malgré la situation parce que pour eux je suis utile et je dois vivre pour continuer mes rêves, » reconnait Djenabou.
Elle lance un appel à l’endroit du peuple de Guinée, des personnes de bonne volonté, afin de « me venir en aide pour sauver ma vie à travers cette intervention chirurgicale qui ne peut être possible sans évacuation. J’ai tellement de rêves pour mon pays et ma préfecture, mon époux et mes petits enfants, je pense que ce n’est pas le moment pour moi de mourir, » a-t-elle conclu avec courage.
Alors, nous nous rejoignons à notre consœur Djenabou Batco Diallo, qui est une journaliste très dynamique mais surtout une défenseuse des droits des femmes, pour lancer un SOS, car nous avons besoins d’elle pour gagner le pari. Vous pouvez donc la contacter sur ce numéro 00224 628 28 67 44 ou sur son compte facebook DJENABOU BATCO DIALLO.
Aminata Diallo