Depuis l’aube des temps, dans toutes les sociétés, l’homme éprouve le désir de vivre avec la femme. Il se marie, fonde sa famille et fait sa vie avec celle-ci. Certains hommes, insatisfaits à la maison, cherchent des femmes dehors pour soulager la soif ou juste pour s’amuser, car éternellement insatisfait, d’ailleurs il parait que c’est naturel. Dans le monde musulman être polygame n’empêche pas certains hommes de deux ou trois femmes ou encore quatre, de chercher les maitresses dehors, même si l’adultère est interdit.
Du coup, des jeunes filles et femmes sont à la merci des insatisfaits. Beaucoup de filles et femmes préfèrent être maitresse que d’être seconde épouse. Certaines le sont parce qu’elles n’ont pas le choix ou que l’homme ne veut pas être polygame. Pour ces derniers, qui ne veulent pas être polygames, où est la différence entre vivre avec madame à la maison et la maitresse dehors et être polygame ? Seulement la légalité si non aucune différence messieurs, vous dépensez par ci et par là, vous couchez par ci et par là, vous supportez les mines de celle-ci et celle là, bref c’est la polygamie en une autre manière. C’est vrai que vous n’avez rien a perdre parce que votre objectif est « la satisfaction » que vous n’aurez jamais.
Pour les filles et femmes qui ne veulent pas être seconde épouse mais vivent quand même avec l’époux d’une autre, vous jouez de la comédie ! Ah oui de la comédie, d’abord le monsieur il laisse sa femme il vient vers vous parce que quelque chose lui manque à la maison, vous le lui donnez. Au cas contraire il cherche une autre, ça fait trois femmes, est ce la polygamie ou pas ? Qu’elle soit légale ou non, chers maitresses vous vivez « la polygamie de la perte », oui de la perte car de toutes façons votre chéri va retrouver sa chérie légale, celle qui lui donne des enfants légaux, celle avec la quelle il ne va jamais se cacher, celle qui aura son nom dans tous ces biens. Celle qui attend son mari à la maison mais pas dans une seule chambre d’hôtel. Celle devant laquelle il ne va jamais decrocher votre appel, mais decroche l’appel de cette dernière devant vous. Oufff vous devenez une femme perdante.
C’est vrai que plusieurs maitresses vivent la vie de leur rêve avec les époux des gens, elles y gagnent des villas, des voitures, des voyages de luxes, des comptes bancaires, de tout. Elles s’en fouttent. Elles préfèrent ça que d’être la seconde épouse de ce monsieur qui, peut être ne dépense pas sa femme comme il le fait avec elles. Pourquoi ne pas se planifier pour être celle qui le recevra toutes les nuits, celle qui aura le double de ces villas, voitures, voyages de luxes et comptes bancaires ? Celle qui aura des enfants qui hériteront de ces biens ? Celle qui sera fière d’être madame X. Si en étant maitresse on gagne ce privilège, en étant épouse la même stratégie peut marcher.
Dire que les hommes ne dépensent que leurs maitresses donc on préfère être maitresse, c’est parce que l’épouse est faible, si non il y a des épouses qui sont privilégiées devant quelconque maitresse. Pour preuve ce sont les épouses qui habitent dans les maisons du monsieur et la maitresse n’a sa place que dans une chambre d’hôtel. A chaque fois que monsieur veut voire sa maitresse c’est pour aller se reposer dans un hôtel ou un motel. On sait ce qui s’y passe, en tout cas pas des prières.
Il y a bien sûr ces maitresses qui contrôlent totalement monsieur insatisfait, qui sont celles qui gagnent tout (l’amour, l’attention et les biens). Mais est ce une fierté pour ces maitresses ? Rien que prononcer « je suis avec le mari de quelqu’un » est une perte. Sans parler être surpris par l’épouse de son homme en public en compagnie de cet homme, quelque soit l’audace de la maitresse elle aura la tête basse. Soyez fière de dire que je contrôle mon mari, oui ça au moins, même s’il a mille femme mais vous en faites partie. Personne ne vous interdit d’être maitresse de qui que se soit tant que ça vous arrange. Mais ne rejetez pas le fait d’être seconde épouse, car vous l’êtes de toute façon avec un amour clandestin, ou alors acceptez qu’on vous colle l’étiquette « la salope de mon mari».
Pilimini