De nos jours les femmes sont connues pour leur bravoure. Mais il reste à désirer car il y a une poignée de femmes qui restent dans les foyers, bras croisés. Pourtant nous sommes dans un monde où chacun est appelé à se battre pour subvenir aux besoins, ce ne reste que les primaires. Dans un monde où des femmes réclament droits et égalités. Alors mes dames au combat !
Rester dans les foyers est une pression pour plusieurs femmes, comme le dit Mme Hawa Dramé présidente de la Fondation Internationale TIerno et Mariam, FITIMA. « La pression sociale est telle que la place de la jeune fille ou femme est le foyer d’abord. Si une jeune femme n’est pas bien dans sa peau, elle ne peut pas être heureuse, elle-même en pâtit et c’est la société qui en pâtit. Le degré d’évolution d’un pays se mesure à la façon dont cette société traite les femmes. On ne peut parler de développement sans la mobilisation des actrices que sont les femmes, » fait-elle savoir.
Aux femmes qui ne font aucune activité, qui sont dans les foyers à attendre le mari par paresse de ne rien faire, Mme Dramé dit ceci, « c’est dommage pour elles, elles ne se battent pas. Les droits, personne ne vous les donnera, il faut se battre pour les obtenir, une fois qu’on les a il faut se battre pour les conserver. Donc à ces femmes il faut leur dire debout il n’y a aucune raison de rester bras croisés, ou alors ne vous plaignez pas de votre sort. Il faut dire je dois m’en sortir en exerçant une activité quelle qu’elle soit, même si c’est à domicile, on n’est pas obligé de sortir de chez soi, mais en tout cas réaliser en ayant une activité. Il faut être utile, se rendre utile. Tendre la main du matin au soir est vraiment dommage parce qu’à la fin vous n’avez que la place qu’on vous donne ».
Aminata Diallo