Fatou Alabi Bah est la première fille de Bah Ousmane président du parti pour le progrès et le renouveau UPR. Elle vit au Canada avec sa mère et ses sœurs. Cependant elle est en vacance dans son pays la Guinée et elle a assisté à la session extraordinaire du comité central de l’UPR, le weekend dernier. Nous l’avons approché.
Tu es venue pour la session ordinaire ou c’est juste une coïncidence ? Non non, je suis là pour les vacances. Donc vu qu’il avait sa session du 21 au 22 aout, j’ai profité pour faire acte de présence parce que les gens ne connaissent pas ses enfants. Alors comme moi je suis là, le mieux que je puisse faire c’est de venir pour qu’au moins les gens sachent que ce n’est pas juste les simples militants qui sont avec lui, sa famille aussi est ici.
Quelles sont tes impressions sur cette session ? Disons que c’est très impressionnant, c’est ma première fois. Parce que je ne suis pas trop inclinée dans la politique, mais quand même voir que les gens sont extrêmement motivés, c’est encourageant. Avant je disais que la politique ne m’intéresse pas, mais quand tu vois comment les gens se donnent, le supporte, ça te fais changer les idées.
Quelle est ta position sur la décision du parti de ton père de se rallier au parti au pouvoir ? Ça je ne sais pas, moi tout ce que je souhaite c’est que, que se soit mon père ou quelqu’un d’autre, que se soit une bonne personne parce qu’on a vraiment besoin d’une bonne personne pour diriger le pays. Là on prend du retard, il faut qu’il y ait une personne qui puisse nous ramener à un niveau un peu plus modernisé, pour qu’on puisse avancer car on avance pas du tout, on recule. Quand j’observe la Guinée et je vois ce que je vois je me dis, mais on perd beaucoup.
Pour toi c’est quoi être une fille d’un politicien dans un pays où la politique n’est pas stable ? La politique surtout en Afrique ça fait peur, mais moi je me dis tout est dans les mains de Dieu. Que ça soit en politique ou ailleurs tout peut arriver. Il peut faire 50 ans dans la politique et que personne ne lui fasse du mal, mais un beau matin il peut traverser la route et puis boum ! Le danger est imminent par tout donc il s’agit de faire attention.
En fin, tu supporte le papa ? Oui ! Il faut le supporter c’est notre papa ça on ne peut pas le changer. C’est une passion qu’il a toujours eu donc même si ce n’est pas quelque chose qu’on aime il faut quand même rester à ses cotés pour qu’il puisse avancer. Parce que même s’il avance avec les gens quand sa famille est à coté ça le soulage.
Aminata Diallo