C’est dans l’exercice de sa fonction, à la recherche de l’information, qu’Elhadje Mamadou Diallo reporter au site guinee7.com, a été atteint par une balle dans le cœur. Toujours actif et ancien sur le terrain, Elhadje est connu comme un journaliste motivé, aimant son métier, mais surtout un fidèle aux activités du parti de l’union des forces démocratique de Guinée, UFDG. Malheureusement c’est au siège de ce parti qu’il a tant suivi, qu’il perd sa vie hier vendredi 5 février. Il a donc payé les frais d’une discorde de politiciens qui jouent pour leurs propres intérêts. Pour ce, la presse guinéenne reste choquée et déterminée pour que justice soit faite.
Ce samedi 06 février, dans la famille mortuaire, une délégation des medias a rendu visite à la famille du regretté Elhadje Diallo qui est tombée arme en main. Le président de l’association guinéenne de la presse en ligne, AGUIPEL, ainsi que le patron du journaliste assassiné y étaient.
« C’est injuste, nous sommes en colère parce que ce qui s’est passée est un assassinat. Une arme à la réunion d’un parti politique si c’est fait c’est que c’est une préméditation. Nous sommes tout simplement dégoutés. Ce n’est pas à un journaliste de doit payer de leurs désaccords politiques, ils n’ont qu’à régler ça entre eux. Nous demandons que lumière soit faite. Que plus jamais un journaliste ne meurt dans pareilles circonstances. Nous avons demandé pour des raisons de sécurité, que les journalistes cessent de couvrir les activités de l’UFDG, jusqu’à ce que lumière soit faite, » témoigne Mr Tam Camara président de l’AGUIPEL.
Mr Ibrahima Sory Traoré, patron de Feu Elhadje Mamadou Diallo, est sous le choc, ému, meurtri mais aussi cœur serré. Selon Mr Traoré, « j’ai parlé avec lui jusque presqu’à la fin. Peut-être si j’avais attendu un peu plus longtemps, j’aurai entendu son dernier soupir. Elhadje a été pendant longtemps le seul journaliste à couvrir systématiquement toutes les assemblées hebdomadaires de l’UFDG. Ce n’est que récemment certains l’ont suivi. Donc, ils l’ont bien récompensé, très bien récompensé, » fini-t-il en sanglots.
A savoir que sa femme qui était à l’intérieur du pays est arrivée à Conakry en la présence de la délégation de la presse. Elle était inconsolable et surprise. Elhadje part en laissant derrière lui une veuve et une fillette. Que son âme repose en paix ! Amine
Pilimini