Lundi passé, dans une école de Conakry, précisément à Kipé, des journalistes ont été violentés. Une jeune reporter a reçu des coups, son association tire la sonnette d’alarme. Lisez!
« L’Association des professionnelles africaines de la communication (APAC) constate avec regret, la recrudescence des violences exercées sur des journalistes dans l’exercice de leur fonction par les services de sécurité.
Le lundi 29 octobre 2018, au Lycée Kipé, des journalistes partis couvrir « le gèle des salaires des professeurs », ont été témoins de la chasse aux élèves qui manifestaient pour le retour des professeurs en classe. Dans l’optique de couvrir cette actualité, Kadiatou Baldé en compagnie d’un autre confrère, a été bastonnée par deux policiers de la CMIS N°2 de Ratoma. Après que l’un lui ai donné une paire de gifle, l’autre l’a frappé à l’aide d’une matraque. Pourtant les deux journalistes avaient pris soin de présenter leurs cartes de presse ainsi que leurs matériels de travail.
L’APAC-Guinée, dénonce et condamne fermement cette agression inhumaine qui contribue à instaurer un climat d’insécurité et qui ne favorise aucunement le libre exercice de la profession du journalisme en Guinée.
La violence de cette action disproportionnée des services de sécurité, constitue une agression manifeste contre laquelle nous réclamons justice pour la victime Kadiatou BALDE.
L’APAC-Guinée exige des services de sécurité, le respect de la carte de presse qui donne le droit au journaliste d’exercer son métier, y compris lors des manifestations de rue et/ou d’opérations de maintien de l’ordre. De ce fait, elle appelle avec insistance à la protection de l’intégrité physique des journalistes ainsi que de leur matériel de travail.
Enfin, l’APAC-Guinée, invite l’ensemble des acteurs à s’investir davantage dans la protection des journalistes. Halte aux agressions contre les journalistes!
Stop à l’impunité sur les exactions et crimes commis sur les journalistes !
Le bureau exécutif »