Détenue à la maison centrale depuis plus de 7 mois, la jeune étudiante Diaraye Baldé a bénéficié d’une liberté « provisoire » ce mercredi matin.
C’est à l’issu de plusieurs combats, plaidoyers, campagnes numériques, visites et implications d’ONG, d’institutions, d’activistes, de journalistes, d’ami-es et allié-es de Diaraye, depuis presque deux mois, qu’elle bénéficie ce mercredi 20 juin, d’une liberté « provisoire« . Une nouvelle qui nous a été donnée par le collectif de ses ami-es, puis confirmée par son avocate.
Elle est accusée d’attaque en main armée par sa famille adoptive, mais elle était enceinte et portait donc un ventre de huit mois selon les informations reçues. C’est alors son état qui a touché le monde qui s’est révolté pour sa libération, ne serait ce que jusqu’à ce qu’elle accouche. Mais les choses avaient retardé, ce qui l’a même amené il y a quelques semaines, à vouloir se suicider en buvant de l’eau de javel dans la prison. Il y a eu plus de peur que de mal, elle s’en est sortie. Et sort aujourd’hui dans cette prison où elle était gardée par son oncle, qu’elle accuse d’être le père de son enfant et son violeur depuis qu’elle était gamine. Ce qui d’ailleurs l’a amené à le menacer via cette attaque, d’après Diaraye.
« Elle sera dans un lieu secret« , nous apprend ses ami-es qui n’ont ménagé aucun effort pour sa libération.
Nous y reviendrons.
Aminata Pilimini Diallo