Depuis l’arrêt de l’usine d’alumine de Fria en 2012, la pauvreté règne dans beaucoup de familles. Des hommes ont vu leur boulot s’arrêter, alors ils migrent vers le stress, la frustration et les vices. Certains partent jusqu’à s’accaparer de l’économie de leurs femmes, par force.
À Fria une ville guinéenne, les femmes mariées font de petits boulots, les unes pratiquent le commerce, d’autres partent jusqu’à se prostituer, pour nourrir le mari qui a perdu son boulot et les enfants.
Des maris frustrés par la perte de leur boulot et qui n’avaient investit dans aucune activité, font des vas et viens entre la maison, les maquis, les bars et boîtes de nuits. Ils se saoulent, fument le tabac, suivent des filles, avec l’argent qu’ils ont retiré dans les mains de leurs épouses. Un acte qualifié de « viol économique » par Djenabou Batco Diallo, présidente de l’Association pour la Défense des Droits des Femmes de Fria, ADDFF.
Et ces femmes de Fria, font avec!
Aminata Diallo