Le 6 février a été choisi pour célébrer la journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines MGF. Ça a été décidé depuis 2012 lors d’une assemblée générale de l’ONU. Une célébration qui entre dans le cadre d’intensifier les campagnes de sensibilisation et prendre des mesures contre ces mutilations. Ce mercredi 6 février 2019, des guinéenn.es se sont reuni.es pour en parler.
C’est à son siège que la patronne de Tattou Group, l’une des initiatrices de « Nana Guinéenne », a invité des femmes activistes et des hommes qui traitent la question de MGF, autour d’un panel.
L’activité dénommée « Briser la chaîne« , une manière d’inviter les femmes et hommes bien-sûr, de stopper l’excision a été ouverte par un discours de Mme Nanette Touré patronne de Tattou Group, puis une projection d’un film sur l’excision et clôturée par un panel. Un panel d’échange présidé par un juriste, une chargée de genre au Haut Commissariat des Droits de l’Homme, un médecin en chirurgie réparatrice et une journaliste.
Les échanges ont été instructives. Panélistes et participant.es se sont partagé.es des idées et solutions contre cette pratique ancestrale qu’est l’excision.
À savoir que cette journée est très importante en Guinée, car c’est le deuxième pays au monde qui pratique plus les MGF avec un taux de 96%.
Aminata Diallo