« Lorsqu’une femme est éduquée, informée, engagée, autonomisée, elle peut accéder aux organes de prise de décision (donc au pouvoir) grâce à son leadership et ainsi poser des actes qui pourront impacter positivement le développement de sa communauté, de son pays. Ces trois mots (Femmes, Pouvoir et Développement), regroupent en eux seuls, tout un plan d’actions, » dixit Fatoumata Cherif bloggeuse, présidente de l’ONG Femmes Vision 2030.
« Pour nous comparer aux hommes, je le dis souvent, ce que je fais, les hommes ne peuvent pas le faire, ce que les hommes font je ne peux pas faire certaines choses. Donc il faut travailler pour avoir les 50/50, il faut être dynamique afin que les hommes même disent que celle là m’a dépassé. Car je suis sûre qu’on peut les dépasser, avoir 60/40 d’ailleurs. Mais il faut aussi les respecter, ce sont nos maris, nos frères, nos papas, » conseille Mme M’Mah Camara anesthésiste.
Pour Fanta Sow contrôleur interne dans une banque de la place, patronne de structure BHV, « je suis partie prenante de toute motivation et conviction que c’est l’entreprenariat jeune qui constitue l’avenir de notre pays. Comme je le dis souvent : le présent n’est que le socle du futur et le futur reste la suite logique du présent. Alors posons les bons actes aujourd’hui pour voir leur impact demain car la réussite se forge dans le temps et se trouve au bout de l’effort. »
« C’est juste d’encourager les jeunes femmes africaines à travailler dure dans tout ce qu’elles entreprennent. Peut importe le statut social, rien ne vient facilement et c’est vraiment le travaille dure qui paye. En guinée J’ai fait le constat que les filles ne donnent pas le meilleur d’elles même pour être excellente dans ce qu’elles font. De nos jours, les filles ne devraient pas accepter de finir l’université sans notion en informatique et en anglais, » estime Fanta Dior Kaba présidente de l’ONG Women Power et responsable logistique et Achats à Koffi Anan.
Gnoumassé Daffé, journaliste sportive, patronne de Gnouma group, s’adresse aux filles « leur destin est dans leurs mains, dans leurs souliers comme on le dit souvent dans un terrain, si un joueur a du jus dans les souliers il va bien donner. Quand une fille a une personnalité, une vision, on va lui faciliter la tache. Si vous êtes motivée et vous vous jeter à l’eau, il n’y a pas de raison que vous ne réussissez pas. Il faut surtout que les femmes soient solidaires. »
Bobo Maicha Bah est mannequin et top modèle guinéenne, elle encourage les jeunes à « ne pas baisser les bras, il faut se battre et ne pas écouter les gens. Quand tu as un rêve il faut te battre pour y arriver mais n’écoute pas les gens. Il faut te donner les moyens pour réaliser tes rêves. Il faut suivre les modèles, j’ai l’espoir que ça ira un jour surtout coté émancipation de la femme.»
Khadija Bah directrice d’exploitation des bluezones de Conakry et patronne de Ladies in Management à son tour conseille de s’approcher des modèles pour savoir comment elles ont réussis. « Il faut être persévérante, avec toutes ces pressions qu’il y a derrière, les problèmes sociaux, politiques et économique. Il faut surtout se cultiver, se former et s’informer, » rajoute Mme Bah Khadija.