Pour la 17eme édition des 72 heures du livre , le comité d’organisation lance un message fort à travers le thème:« Puissance féminine ». Cet événement littéraire débute chaque année un 23 Avril qui est reconnu comme étant la journée mondiale du livre, et se poursuit jusqu’au 25 avril. Plusieurs milliers de personnes venues de tous les coins du monde y prennent part.
Avec un thème aussi poignant, le comité d’organisation a pensé à choisir des femmes accomplies et épanouies comme icônes et la femme guinéenne en général, était à l’honneur tout au long des trois jours.
Sansy Kaba Diakité, fondateur des 72h du livre, explique l’origine et la portée de l’événement. « La journée mondiale du livre, c’est chaque 23 Avril dans le monde entier. Et en Guinée, c’est trois jours. Et trois fois 24, ça fait 72 heures. Cette année, nous sommes en train de célébrer avec la jeunesse guinéenne, avec nos amis venus partout de l’Afrique et du monde, en présence du père fondateur de la journée mondiale du livre, Pere Vincens Bahola. Et Les femmes ont pris le pouvoir pour la littérature et pour le livre cette année. Vous avez vu, partout en Guinée, partout à Conakry, les icônes sont affichées, les ambassadrices sont affichées, les femmes sont en train d’écrire. Donc, c’est la puissance féminine, la particularité de cette 17ème édition, les femmes dans la littérature, l’initiative de la médiathèque des écritures féminines. Lisez les, nous demandons aux jeunes de lire c’est le livre qui est la nourriture de l’esprit. Si les jeunes lisent, notre nation sera forte donc nous les encourageons à la lecture. » Dit-il.
Parmi ces icônes, madame Charlotte Daffé, Ministre de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, a affirmé lors de son discours à la cérémonie de lancement, toute la pertinence du thème. « La puissance féminine résonne profondément en moi. La puissance féminine, c’est une force tranquille, résiliente, créatrice. Une puissance qui répare, qui bâtît, qui rassemble. Une force qui soigne, qui guide. Chaque jour, je la vois dans le regard d’une mère, dans l’audace d’une jeune fille, dans le courage d’une femme qui entreprend. Personnellement, cette puissance féminine, je l’ai vue dès mon plus jeune âge à travers une femme, ma mère. Et d’ailleurs, je veux dire ceci, ne sous-estimez jamais l’impact que vous avez ou que vous pourrez avoir sur le monde qui vous entoure. Affirmez-vous et soyez fières de qui vous êtes. Transmettez, lisez, écrivez, partagez. Autant que la lecture, l’écriture est un pouvoir. Et quand ce pouvoir rencontre la puissance féminine, alors tout devient possible. » Assure-t-elle.
Elle continue en concluant par ces termes : « En tant que femme, laisser notre empreinte est un héritage immense pour les générations futures. Nous devons communiquer notre vision du monde. J’encourage vivement, chacun et chacune à soutenir les 72 h du livre. Que cette édition soit l’occasion de célébrer les femmes, les mœurs et l’avenir que nous écrivons ensemble.»
Dans le but de se retrouver autour d’un idéal commun qui est la lecture. Cette année, le Rwanda est le pays invité. Gueckedou la ville invitée d’honneur et l’Espagne le pays invité spécial. Avec des partenariats, le concept des 72 heures du livre en Guinée œuvre pour la promotion de la littérature et aussi celle féminine pour l’occasion à travers cette rencontre annuelle et met un accent clé sur l’utilité de la lecture.
Kadiatou Bachir Diallo