L’ONG ADG Coopération de Bruxelles a organisé ce mardi 11 janvier 2022, une conférence de presse pour s’exprimer sur l’immigration clandestine. Une manière de proposer quelques pistes de solutions pour empêcher les jeunes de s’aventurer vers la mer ou le désert, dans l’espoir de se retrouver en Europe.
Elhadj Moussa Diallo est président de ladite ONG, « nous pensons que la problématique de l’immigration clandestine a toujours existé. Cependant, lorsque nous constatons que des jeunes de 15 à 24 ans, parfois moins et aussi des filles qui tentent cette aventure, il y a de quoi se poser des questions parce qu’il en va de soi. Il y a un penseur qui dit que « l’avenir se trouve dans notre jeunesse » et que deviendra l’Afrique si toute sa jeunesse se vide? Que deviendrons nous? Tous ceux qui doivent construire la Guinée, construire l’Afrique se retrouvent dans ces aventures incertaines sans garantir le lendemain. » Dit-il.
Ancien immigré, Alpha Boubacar a d’abord raconté sa mésaventure avant de demander au gouvernement d’accompagner les jeunes, pour qu’ils ne prennent pas le chemin de la mer ou du désert.
Mohamed Bangs Bangoura conférencier, propose quelques solutions afin de freiner l’immigration clandestine chez les jeunes. « Pour moi c’est un problème complexe qu’il faut aborder sous différents angles. Je pense qu’il faut améliorer la gouvernance. Le deuxième niveau c’est de permettre à chaque citoyen de déployer son potentiel, de s’épanouir à partir de là où il est et ça passe par la valorisation du cadre dans lequel nous sommes. Donc aussi bien sur le plan culturel mais également sur le plan économique. Il faut que les jeunes aient de l’emploi, l’éducation à la base et la formation.» Affirme-t-il.
À noter que cette rencontre a connu la présence de l’ambassadeur de la Grande Bretagne en Guinée en compagnie de son épouse, d’anciens maires et plusieurs étudiant-es.
M. Sylla