C’est sur le thème « West african développement : quest for new leadership thinking », que la 2eme édition du Sommet du Leadership Ouest Africain et Récompense se tiendra cette année à Lagos. Une rencontre qui prime des jeunes leaders de la sous région, dont un guinéen dans la catégorie santé.
Il est médecin psychologue, Dr Chaikou Ahmed Tidiane Baldé s’occupe surtout des victimes de Violences Sexuelles Basées sur le Genre VSBG. Très actif, il est lauréat du prix du « jeune leader de l’année pour la santé« , décerné par « West African Leadership and Empowerment« . Dr Baldé recevra son prix à Lagos au Nigeria, le 14 juillet 2019. Et sera parmi les 200 personnalités hautement reconnues, des leaders dans divers secteurs et leaders émergents de 12 pays d’Afrique de l’Ouest.
Dans une lettre adressée à Dr Baldé, les organisateurs mentionnent ceci, « c’est sur la base de ce qui précède que nous distingués membres du conseil consultatif, vous informons respectueusement de votre nomination en tant que lauréat de l’édition de cette année, du Sommet du leadership de l’Afrique de l’Ouest. La remise des prix est prévue à Lagos, Nigeria, le 14 juillet 2019, au Lagos Oriental Hotel.«
Ils affirment que sa nomination en tant que récipiendaire est basée sur « vos réalisations mesurables en leadership, jeunesse autonomisation et développement socio-économique de la sous-région ouest africaine.Vos réalisations vous ont défini comme un modèle à suivre pour les autres. Vous recevrez l’un des prix les plus élevés en vertu de la catégorie étiquetée WAL: « Prix du jeune leader de l’année pour la santé« .
C’est donc une touche d’encouragement pour Dr Tidiane Baldé. « Sachant que les VSBG sont encore un tabou dans nos sociétés africaines et que les victimes n’ont souvent pas d’espaces pour s’exprimer librement et bénéficier d’un accompagnement adéquat, y compris dans les milieux de soins, ce prix représente pour moi une touche d’encouragement. Il vient à point nommé renforcer mon engagement à contribuer davantage à la restauration de l’équilibre psychique de toutes ces femmes désabusées et qui souffrent sans pouvoir extérioriser leur souffrance, » affirme-t-il.
Pour cet homme qui dédie son travail aux femmes, aujourd’hui la VSBG est une situation à ne pas négliger au vu de sa fréquence et de l’insuffisance dans la prise en charge. Pour lui, une coordination entre les differents acteurs de la prise en charge est indispensable. Alors cette distinction « me rappelle le rôle combien important du travail de soutien psychologique que nous proposons aux victimes, » conclut-il.
Aminata Diallo