Maimouna Diakhaby est née à Conakry, elle a grandi donc entre cette ville et les Etats Unis. Elle a commencé ses études au lycée français de Conakry, le lycée elle l’a fait à Philadelphie, puis à Montréal au Canada pour l’université.
Maimouna Diakhaby a commencé en Business International à l’université de Concordia, pour ensuite aller faire une licence en Sciences Politiques à l’université de Montréal. Elle a deux licences, la dernière elle l’a eu en 2007.
Féministe aujourd’hui, Maimouna ne l’est pas devenue par hasard. Elle avait créé un petit journal de femmes dès l’âge de 11 ans dans son école. Maimouna a commencé sa vie professionnelle avec une ONG féministe à Montréal, du nom de Femme du Monde.
Elle a fait des stages en France, dans la maison mère de Western Union à Miami, en Angleterre dans une société de communication. Ensuite elle revient en 2010 à Conakry pour travailler avec une société française « international SOS ». Elle a aussi travaillé en tant que community manager avec Bolloré. Maimouna a été à Sable Mining comme directrice de communication, ainsi elle se retrouve au ministère des mines en tant qu’assistante du ministre, poste qu’elle occupe jusqu’à présent.
Dramaturge, Maimouna était revenue en Guinée pour vivre de sa passion. Elle a donc écrit plusieurs pièces de théâtres qui étaient jouées au centre culturel franco guinéen. Féministe depuis toute petite et dans tout ce qu’elle fait, elle écrivait sur des problématiques féminines. Ayant compris qu’elle ne pouvait pas vivre de sa passion dans son pays, elle a donc créé sa boite de communication « Agenda ». Maimouna Diakhaby a aussi fait beaucoup de bénévolat, depuis le Canada jusqu’en Guinée.
Parmi les 50 jeunes qui ont fait bougé la Guinée en 2018, elle est lauréate du prix Engagement Féminin des Jawards 2018. Initiatrice du mouvement Pas Sans Elles GN, Maimouna Diakhaby assume son féminisme à travers plusieurs activités sur le terrain.
Aminata Diallo