A l’issu des élections au congrès de l’union des forces démocratiques de Guinée, UFDG du 23 au 25 juillet dernier, une seule femme a eu la place de vice-présidente. Elle c’est Honorable Anne Marie Fofana, députée de l’UFDG. Elle nous a accordé une petite interview.
Qu’avez-vous retenu de ce congrès ? Avec ce congrès, nous apprenons petit à petit ce que c’est la démocratie. Nous espérons que les femmes montreront le plus bel exemple, pour que les choses aillent de l’avant pour le pays, pas seulement notre parti, mais nous nous battons pour notre nation.
Vous avez été reconduite à la vice-présidence chargée de l’éducation et la culture, comment vous vous sentez ? C’est un sentiment de satisfaction pour cette confiance renouvelée. En tant que femme je dois encore doubler d’efforts pour pouvoir travailler d’avantage, que je ne me plaise pas pour dire seulement que je suis élue, mais je dois vraiment travailler en étroite collaboration avec mes sœurs, parce que mon élection est l’engagement de toutes les femmes. Pour mes cinq années, je dois travailler en collégialité avec toutes les couches pour pouvoir aider mon parti à aller de l’avant.
Vous êtes la seule femme parmi cinq vices présidents, qu’en dites-vous de la place de la femme en politique ? Si vous ne faites pas la politique, la politique va vous faire. Je crois que ma place est un exemple et j’aime bien dire le plus souvent il faut rêver, oser et agir, il ne faut pas rester en retrait dans la peur. Je crois que j’ai osé et là je suis auprès de tous mes frères en tant que seule femme, je souhaiterais dans la parité, dans l’équité qu’il y est un peu plus de femmes. Mais il faut qu’on s’engage réellement pour mériter les places
Qu’est-ce que les femmes peuvent attendre de vous ? La franche collaboration, la solidarité, l’amour, la sérénité, l’humilité qui doit être un exemple pour nous les femmes. Quand on cite que je suis une femme sage, je suis fier de l’entendre, parce que c’est ça d’abord la première qualité. Les femmes nous ne faisons pas la politique politicienne, nous faisons la politique du développement. Et ensuite il y a un adage qui dit que la femme est le baromètre de l’humanité, quelque part on dit ce que femme veut Dieu veut. Donc nous devons vraiment travailler pour que le bon Dieu accepte ce que nous demandons, les trucs positifs, les très bonnes aspirations. Les femmes doivent devenir des modèles, il faut qu’on travaille dans ce sens.
Aminata Diallo