À quelques jours de la fête de ramadan, l’heure est aux préparatifs. Les parents se précipitent pour trouver de beaux habits pour leurs enfants, afin de leur donner de la joie et du caractère festif à cette célébration.
Pendant cette période vendeurs, acheteurs, arnaqueurs et voleurs envahissent le grand marché de Madina. Tout le monde est pressé, les gens se piétinent, se bousculent par-ci par-là. Malgré cette ambiance les vendeurs se plaignent de la chaireté des marchandises.
Mariam Camara est vendeuse à Madina, « en ce moment difficilement nous avons des clients, les choses sont très chères. Si je prend l’exemple sur l’année passée on pouvait acheter les habits des enfants à 50 ou 60 milles fg chez les grossistes. Les habits que nous prenions à 40 mille, aujourd’hui c’est à 80 mille fg et ceux que nous prenions à 80 milles, aujourd’hui c’est à 120.000 fg. Et les clients ne sont pas prêts à donner 150.000 fg pour un habit. Lorsqu’on a beaucoup d’enfants comment avoir tout cet argent ? Il faut vraiment que l’Etat nous vienne en aide, en diminuant le prix du dédouanement. Dès fois on peut venir toute la journée et n’avoir que deux clients, » se plaint-elle.
Même son de cloche chez les tailleurs qui auparavant, pendant cette période, gagnaient plus de clients. Pour Aboubacar Sow représentant des tailleurs de Madina Batomba le Guinéen préfère les articles d’ailleurs. « Il n’y a pas assez de clients. La confection continue à la foi donc s’il n’y a pas de clients nous achetons nous même les tissu, on coupe et on revend. Ce que nous voulons, au lieu que nos sœurs achètent les habits des autres pays, elles doivent consommer guinéen.» Affirme-t-il.
Ceci dit, la fête de ramadan 2021 s’annonce difficile pour les fidèles musulmans de Guinée, à cause de la pandémie de covid19 mais aussi la conjoncture économique que traverse le pays.
Love Fm et actu-elles.info