En Guinée les conditions de vie et de travail des hommes et femmes de médias restent à désirer. En cette journée de la liberté de la presse, Love Fm a fait intervenir des responsables de médias pour parler de la condition des journalistes guinéen-nes.
Talibé Barry est directeur de FIM Fm, il affirme que la plupart des journalistes de son pays, ne sont pas bien traité-es. « Les journalistes travaillent généralement dans un cadre qui montre qu’ils ne sont pas suffisamment équipés et dotés de moyens techniques pour pouvoir leur permettre d’atteindre un niveau de performance espéré. Mais également sur le plan financier les conditions salariales des journalistes restent beaucoup à désirer dans notre pays. » Regrette-t-il.
Hassatou Lamarana Bah fondatrice de actualitefeminine.com fait savoir que la diversité des médias en Guinée qui est une forme de liberté de la presse s’élargit au fil des années, mais elle regrette certains agissements du gouvernement. « Il y’a une diversité de médias privés en République de Guinée, chose qui était rare dans les années antérieures, d’un côté je peux donc dire qu’il y’a cette liberté. D’un autre côté nous ne travaillons pas aisément, à chaque fois qu’on essaie de dénoncer quelque chose soit on est réprimandé ou mis aux arrêts. À côté de cela aussi quand on a besoin d’une information dans les administrations publiques, on nous refuse souvent l’accès à ces informations. » Dixit-elle.
Ceci dit, la Guinée a du chemin à faire pour que sa presse souffle son air de liberté!
Aminata Diallo