Le féminisme, combat pour le respect des droits des femmes a eu du mal à être accepté en Afrique. Malgré cette réticence, des personnes, en particulier des hommes, se sont portées volontaires pour mener cette lutte .
Née en Occident, la revendication des droits des femmes est perçue en Afrique comme une dépravation des cultures. La tradition et la religion constituent une barrière pour celle-ci, chose qui ne facilite pas la tâche aux féministes.
» Le fait que le féminisme soit né en occident, le transfert du concept s’avère difficile parce-que le concept est considéré comme tout à fait occidental. Or le féminisme en réalité c’est se battre contre toutes les formes de violences faites aux femmes. Je me bats depuis 1983 contre les pratiques traditionnelles qui sont néfastes pour la santé de la femmes.” S’est exprimé le docteur-féministe Mory Sandan Kouyaté.
Acteur de la société civile, Fodé Karamo Kaba quant à lui s’est lancé dans le combat dès son adolescence lorsqu’il a constaté que les femmes étaient défavorisées. “J’ai pris conscience que je suis progressivement entrain d’aller vers le féminisme quand je me suis rendu compte que notre société fait déjà assez de tord à la femme, » affirme-t-il .
De même, parlant de son engagement dans ce combat, l’enseignant poète Elhadj Ousmane Baldé laisse entendre ceci, “je suis féministe parce-que le féminisme lutte pour la libération de la femme et contre toutes les exactions commises contre les femmes. Je suis féministe depuis 2015, tout ce qui a un lien avec L’émancipation de la femme m’intéresse.”
Ces dernières années plusieurs ONGs œuvrent pour lutter contre les violences faites aux femmes. Des hommes féministes font de leur mieux pour accompagner ce combat, surtout en ce mois de mars où des activités se multiplient pour la seule cause: L’émancipation de la gente féminine.
Delphine Loua et Pilimini