Aissa Abdoulaye Alfary est journaliste, cheffe de Desk Culture à l’Office National d’Edition et de Presse ONEP, à Niamey au Niger. Elle est née le 20 décembre 1975 à Niamey et a fait toute sa scolarité dans cette capitale nigérienne.
De 1983 à 1989, Aissa Abdoulaye Alfary a fait ses études primaires à Rive Droite 1, elle y a fait le collège de 1990 à 1995. Après l’obtention de son BEPC, elle a été orientée au tout premier Lycée National du pays, le Lycée Issa Korombé de Niamey de 1995 à 1999. Elle y obtient son BAC A4 en option littérature. Ainsi, Aissa Abdoulaye Alfary part à l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey, à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, département de Sociologie. De 2000 à 2006, elle passe le Duel, la licence, puis obtient le C2 en maitrise.
Dès après ses études en 2006, Aissa Abdoulaye Alfary a décidé de joindre l’utile à l’agréable, en scrutant un peu le terrain des enquêtes sociologiques avec les projets de développement.
La même année, elle devient journaliste pour faire le service civique national au niveau du ministère de la Communication avec une affectation à l’ONEP. Après 4 ans avec un maigre salaire, Aissa décide en 2010, d’arrêter et faire un master en Gestion des Ressources Humaines, pour un an.
L’ONEP où Aissa Abdoulaye Alfary a fait plus de 6 ans de travail de journalisme, a organisé un concours de recrutement en février 2012, elle a concouru puis a été retenue pour devenir journaliste titulaire au quotidien Le Sahel et l’ hebdomadaire Le Sahel Dimanche. Cinq ans après, en mai 2017, elle a été promue au poste de cheffe service Culture. Poste qu’elle occupe jusqu’aujourd’hui.
Étant une habituée des activités communautaires, Aissa Abdoulaye Alfary a fait des stages en tant que sociologue dans plusieurs ONGs notamment « Agropast Niger ». Elle a travaillé avec l’ONG Contribution pour le Développement Rural CDR, avec l’Institut National de la Statistique INS dans le cadre de l’Enquête Démographique et de Santé EDSN- MICS 3.
En 2008, cette journaliste sociologue a travaillé en tant que sociologue pour l’ONG CRAMS. La même année l’IFDC l’a employé en tant que sociologue, pour faire l’inventaire de toutes les sociétés agroalimentaires implantées dans le pays.
A travers des reportages sur la culture, Aissa a fait des tournées dans son pays, mais aussi dans 12 pays ouest africains à l’occasion de la caravane de l’intégration. Depuis qu’elle a commencé le métier de journalisme à ce jour, Aissa Abdoulaye Alfary a fait de grandes rencontres, elle a participé à des conférences et des sommets, au Niger, en Afrique, en Europe et en Asie.
Parallèlement à son travail, elle est active dans le domaine associatif. Elle est membre du Bureau national du Syndicat des Agents de l’Information SAINFO, première adjointe des femmes travailleuses. Aissa est aussi commissaire au compte de APAC- Niger, qui est affiliée à l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication APAC, créée en 1984 à Dakar au Sénégal, par la volonté des femmes journalistes d’Afrique francophone. Ce n’est pas fini, elle est la Secrétaire Générale de la Fédération des Femmes Eleveurs et Pasteurs du Niger Liptako. Une fédération qui regroupe plus de dix milles groupements féminins de toutes les régions du Niger.
Le travail bien fait est toujours récompensé, en décembre 2017, cette grande journaliste obtient le premier prix de la meilleure production médiatique consacrée aux femmes. Un concours organisé par l’Institut Panos Afrique de l’Ouest et APAC-Niger.
On dit que le journalisme mène à tout, alors Aissa Abdoulaye Alfary, ne néglige pas l’exploration du domaine entrepreneurial. Elle investit dans des activités génératrices de revenu et pourquoi pas le domaine politique ? Elle confie avoir des penchants politiques qu’elle n’hésitera pas à faire savoir au moment opportun. « Pour le moment, quand on fait du journalisme, on s’en tient à ça, pas plus », dit-elle.
Aminata Diallo