Le viol qui est de plus en plus récurrent en Guinée, est un phénomène qui inquiète plus d’un. Des enfants, des adolescentes, des jeunes femmes, des vieilles et même des petits garçons en sont victimes. Un crime qui reste un tabou dans certaines familles qui préfèrent ne pas en parler et garder leurs victimes pour éviter d’être pointer du doigt. Des hommes ont du mal à digérer cet acte, ils s’expriment avec plusieurs moyens. M. Moussa Kaba, président fondateur de Kabaci Technologies et consultant en communication digitale, adresse une lettre aux violeurs. Espérons qu’ils vont la lire et comprendre!
« Chers partisans du fantasme illicite, je viens en ces termes auprès de vous pour exprimer mon indignation, suite à vos agissements sordides qui laissent voir une souffrance et une colère grandissante en moi. Elles commencent à en être de trop et j’en subis les remords tous les jours.
Vous savez, vous qui avez fait du viol la trame de passe de votre existence, en humiliant la chasteté de nos soeurs, qui ne connaissent rien de la vie, des innocentes filles de 01 mois à 15 ans. Vous nous poussez la conscience au bord du précipice. Aucune femme ne mérite d’être violée, à commencer par le châtiment corporel, à l’acte ignoble de sexualité précoce.
Vous qui avez les libidos dans la paume de la main quand vous violez ces enfants, vous ne détruisez pas simplement leur vie, mais vous calcinez leurs rêves, vous leur volez leur enfance et leur bien-être, vous les transmettez des maladies, d’autre ne peuvent pas enfanter car vous détruisez tout en eux.
Personna non grata, vous savez, vous avez des soeurs, des mères, des cousines… imaginez les à la place de ces victimes.
Je peux deviner sans risque de me tromper que telle n’est pas la situation que vous leurs souhaitez ne serait-ce qu’en rêve, vous ne voulez pas cela arrive aux vôtres.
Vous êtes souvent des personnes biens, mais vous avez juste perdu vos chemins.
Par contre vous pouvez trouver soulagement à vos désirs sexuels et participer même à la croissance de l’économie dans un monde ouvert à la prostitution. Elles sont partout ou presque, à côté de vous, dans vos quartiers et traînent pour trouver juste un homme pour la nuit.
Violeurs, si vous ne savez pas où trouver, je vous donne l’adresse elle sont à l’Aéroport , à Cosa, à Kipé centre émetteur, à Enco 5…
J’espère que vous allez agréer ma requête. Laissez nos soeurs grandir saines et sauves.«