De la libido à la place du cerveau chez certains! C’est avec le cœur serré de remords que j’ai visualisé le titre de l’article fait par madame Madeleine Kotus et publié par ma sœur Aminata Pilimili sur un viol pas d’une mineure mais d’une enfant âgée de 6ans. Au fait, l’auteur du « crime » est un jeune de 16ans.
Pour comprendre ce phénomène dénoncé par le site actu-elles.infos, essayons de voir les situations qui entrent en jeu dans la production de ce phénomène gênant et écœurant pour toute personne ayant un « cœur ». Aujourd’hui, il est à reconnaitre tout d’abord que deux phénomènes ont prit le dessus ces dernières années en Guinée, c’est la « justice de masse » et « le viol ». Tous ces deux phénomènes se passent au vu et au su de tout le monde mais personne ne bronche un petit du haut vers le bas, seulement quelques leaders d’opinions moins influents lèvent le ton.
Quels sont les aspects catalyseurs ?
- Les parents fuient leurs rôles d’éducateurs L’éducation, commence au niveau de la sphère familiale qui représente la plus petite institution sociale de la société et qui en premier lieu donne une orientation à l’enfant. Il y a un adage qui dit « l’enfant est comme une page vierge ou on inscrit des évènements » ou encore un autre diction qui dit ceci : « l’enfant est une lettre écrite par sa famille et lue par la société ».
Le problème est que de nos jours, les parents ont fuit leurs rôles d’éducateurs pour laisser tout à l’école qui ne peut en aucun cas assurer tout, car l’éducation est à la fois traditionnelle et moderne. Des parents qui pensent aimer leurs enfants en les achetant des Smartphones et les donnant de l’argent sans tenir en compte de leur maturité. Un jeune homme de 16 ans si non, qu’est-ce qui peut bien le motiver à commettre un tel acte ? Ce phénomène de nos jours doit être prit au sérieux, il faut interdire l’accès aux téléphones portables aux mineurs pour éviter des agissements hors du sens commun.
- L’incapacité de la justice qui porte d’importance plus sur les banalités. La justice guinéenne via son garde des sceaux a montré ses limites. En effet, Cheick Sacko excelle dans les discours de contre-attaques avec l’opposition et agit en politicien au lieu de faire son boulot qui est celui de veiller à l’application des lois. Avec les attitudes de ce ministère, la Guinée à enregistré un taux élevé de « viols » en moins d’une décennie. Si ce n’est pas un con-sur du Canada, c’est un petit artiste en herbe ou encore des viols accompagnés de pédophilie comme celui-là. Ce maitre-élève berce plus les souillures des politiques que les vrais problèmes.
La société tend vers un stade dangereux d’un laisser-aller structuré et profitable pour un groupuscule de déboussolés. Pourquoi faire les effets d’annonces en négligeant les vrais problèmes ?
BALDE, Elhadj Ousmane, Sociologue.