La coalition nationale de Guinée pour les droits et la citoyenneté des femmes, a présenté ce Jeudi 22 Octobre à la maison de la presse, l’acte additionnel sur l’Égalité des Droits entre Femmes et Hommes (EFH) pour le développement durable dans l’Espace CEDEAO. L’acte a été adopté le 19 Mai 2015 par les chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO à Accra. Il contient 14 chapitres et 53 articles, où tout est défini comme la discrimination par exemple, afin que les femmes sachent réclamer leurs droits.
Appuyée par plusieurs instituions et fondations la CONAG/CDF est coordonnée par Mme Binta Nabé. Elle était accompagné à cette conférence de Jeudi 22 Mai par, Mme Aicha Boiro et Mme Donzo hadja Fatoumata toutes membres de la CONAG/DCF. L’idée d’adoption de cet acte a été proposée en 2008 par la CONAG/DCF. Au début c’était juste la Guinée, le Mali et Burkina-Faso.
Pour la promotion de la citoyenneté des femmes, la CONAG/DCF a réalisé beaucoup de projets comme l’obtention des pièces d’Etat civile surtout aux femmes dans toute la Guinée. Ainsi que le projet para juriste qui a permis à former beaucoup de juristes.
Apres un bilan de dix pays de la CEDEAO, les femmes de ces pays se sont rendu compte qu’elles ont les mêmes problèmes, concernant les femmes, les jeunes et l’enfance. Des problèmes comme la violation des droits des femmes et des jeunes, les prises de décisions par les femmes, manque d’emploi pour les jeunes, entre autres. Donc elles se sont dit pour quoi ne pas initier quelque chose qui concerne les femmes et qui sera pris en compte ?
Même si la Mauritanie n’est pas partie prenante de la CEDEAO, les autres femmes ont quand même approché les mauritaniennes, pour que leur pays fasse partie de la CEDEAO un jour, à travers leurs plaidoyers.
La particularité de cet acte est que le langage est féminin, donc simple mais aussi il s’est appesantit sur l’égalité femme/homme, fille et garçon, pour qu’il y est un développement durable en Afrique.
Aminata Diallo.