Pour avoir interrogé une victime de viol qui accuse son oncle d’avoir abusé d’elle, la journaliste et militante des droits humains Moussa Yéro Bah est en justice. Elle a été convoquée depuis le mois d’août dernier au Tribunal de Première Instance de Dixinn, par l’oncle de Diaraye Baldé. Mais après 3 comparutions, l’affaire est transférée à la cour constitutionnelle.
Moussa Yéro Bah a été soutenue par des féministes et des militant.es des droits humains, tout au long du processus. Avant de remercier toutes les personnes qui étaient là pour elle, notre consoeur nous apprend ceci, » en fait, le juge de Dixinn n’étant constitutionnaliste, il transfert le dossier à la cour constitutionnelle. Cette dernière va donner son avis sur l’exception d’anticonstitutionalité « .
Alors selon elle, si la cour estime qu’il n’y a pas eu diffamation, la procédure s’arrêtera. Si c’est le contraire, le dossier sera ramené en première instance pour la suite du jugement.
Cependant, « Lundi, Me Béa va déposer son mémoire pour cela. La suite c’est normalement dans 15 jours mais cela peut aller au delà« , dixit Moussa Yéro.
Si pendant ses trois comparutions celui qui l’accuse de diffamation ne venait pas aux procès, Moussa Yéro Bah elle n’était pas seule. Elle avait des avocats mais aussi un comité de soutien qui portait son nom.
Pilimini