Imaginez en 1976 par le musicien américain Joel Cohen qui travaillait alors pour la France musique, le 21 juin devient la fête de la musique dans des centaines de pays. Elle est l’occasion pour les artistes de la musique de promouvoir leurs œuvres à travers des événements.
Depuis l’année dernière cette fête est secouée à cause de la covid 19, avec ses restrictions sanitaires dans le monde entier y compris la Guinée. Le chanteur Antoine Flingo ne dira pas le contraire. « Pour moi la fête de la musique est une occasion de se remettre en question, tirer des leçons de tout ce que nous avons traversé. Parce qu’avec cette période de pandémie on a fini par comprendre que beaucoup d’artistes ne vivaient que de la musique c’est à dire des concerts.»
De son côté Ousmane Fadjidih estime que le 21 juin 2021 est la seconde fête difficile dû au coronavirus. « Cette fête de la musique est la seconde fête difficile pour les artistes, l’année dernière et celle ci n’ont pas été des fêtes joyeuses. Mais cette pandémie nous a poussé à nous poser les bonnes questions, nous a appris à nous réinventer. Elle a appris aussi à plusieurs musiciens d’avoir le temps de créer. Cette fois ci, nous allons fêter autrement, en écoutant de la musique, en chantant à la maison et en faisant des lives pour être en contact avec ceux qui apprécient ce qu’on fait. » Dit-il.
Si cette journée est une occasion pour les artistes de promouvoir leurs musiques, ce 21 juin 2021 est une occasion pour Antoine Flingo d’interpeller les autorités Guinéennes. «J’interpelle les autorités à revoir un peu cette décision pour qu’on puisse réouvrir les lieux de loisirs, qu’on puisse recommencer les spectacles parce qu’il y’a des familles qui dépendent de cela. » Plaide-t-il.
À noter que la semaine dernière la fédération des entreprises culturelles et économiques de Guinée, a déclaré avoir perdu plus de 6 milliards de francs Guinéens à cause des annulations des spectacles depuis l’arrivée de la Covid 19.
Pilimini