Non à l’expulsion de Louabatou, est une pétition qui a été lancée pour sauver une jeune fille, d’un rapatriement vers l’Afrique. Louabatou Diallo est une guinéenne qui vit en Belgique depuis 6 ans. Elle a quitté l’Afrique selon elle, pour fuir un mariage forcé. Donc elle dit risquer la mort une fois qu’elle mettra pied en Afrique. Cependant, voici la pétition lancée pour la sauver, vous pouvez la signer sur petitions24.net.
Il faut sauver Louabatou de la mort qui l’attend en Guinée : non à son expulsion
Louabatou Diallo a aujourd’hui 21 ans. A l’âge de 16 ans, alors qu’elle vivait à Conakry, en Guinée, elle a été contrainte à un mariage forcé, accompagné de sévices qui l’ont marquée à jamais. Elle a réussi à fuir cet enfer, grâce à l’aide de son frère, et s’est réfugiée en Belgique. Après quelques pérégrinations, elle a été accueillie et soutenue par le CPAS de Frameries, et c’est aussi à Frameries, à l’Institut du Sacré-Cœur, qu’elle a bouclé ses études secondaires. Elle a ensuite entamé des études supérieures à Mons, d’abord à la Faculté Warocqué d’économie et de gestion de l’UMONS, et depuis cette année, à la Haute Ecole Condorcet.
Sa demande de reconnaissance comme réfugiée vient de lui être refusée pour la troisième fois, sous prétexte que son récit manque de crédibilité – le caractère forcé de son mariage étant même mis en doute, contre les affirmations précises de la principale intéressée. Louabatou est menacée d’expulsion vers la Guinée, son pays d’origine.
Elle n’a plus aucun lien avec la Guinée : son frère a dû fuir après elle, précisément à cause de l’aide qu’il lui a apportée, et son père, à l’unisson avec celui à qui il l’avait vendue, ne fait pas mystère du sort qu’il réserve à Louabatou s’il arrive à remettre la main sur elle : la mort.
En revanche, Louabatou a noué de nombreux liens en Belgique, avec ses camarades d’école, et avec bien d’autres. Elle est titulaire d’un diplôme d’études secondaires belge, pas guinéen, et c’est en Belgique qu’elle a grandi, qu’elle s’est instruite. Elle poursuit des études dans l’enseignement supérieur belge.
L’expulser de Belgique, c’est l’envoyer à la mort. Non à l’expulsion de Louabatou !
Pilimini